Les mérites des Fara-ïds
Allah ta’ala en à lui-même établi les fondements, les grandes règles ainsi que les branches.
En Islam, on va trouver d’autres sciences où l’on trouve des traces dans la Révélation, mais c’est plus des insinuations, des icharates.
Dans le Noble Qur’an, nous trouvons environ 80% des informations liés à l’héritage, dans les détails et les fondements.
Elle porte un nom Coranique, car Allah ta’ala dit :
« Faridatan min Allah » _ « Ceci est ordre obligatoire de la part d’Allah » Sourate Les Femmes – Verset 11.
Il existe pleins de textes qui en vantent les mérites et incitent à son apprentissage. C’est également une des cinq grandes finalités de la Shari’ah [Maqasîd Ash-Shari’ah].
Ces cinq finalités se divisent en deux : Al-Koubra & Al-Soughra.
Al-Koubra se divise en cinq également :
– Préserver la Vie des Gens (Hifz Nafs)
– Préserver la Religion (Hifz Din)
– Préserver la Raison (Hifz Al ‘Ouqoul)
– Préserver l’Honneur (Hifz Al ‘Ird)
– Préserver les Biens (Hifz Al Maal)
Elle fait aussi partie des Mahassine Ash-Shari’ah. Le fait de montrer ce qui est beau dans notre Religieux. Ce qu’il y a de mieux.
Car quand tu compares ce qu’il y avait avant l’Islam et ce qu’il y a eu après, la différence est flagrante. Par exemple :
Avant l’Islam, chez les Arabes la femme faisait partie de l’héritage. Non seulement elle n’hérite pas, mais en plus elle fait partie de l’héritage. En résumé, ni les femmes, ni les enfants n’avaient le droit à l’héritage car ils ne montaient pas à cheval, ne faisaient pas guerre etc. C’est comme si pour eux, ils ne servaient pas à grand-chose. Pour eux, l’héritage était en fonction de ta rentabilité.
En Islam, l’héritage est en relation avec la proximité du défunt.
Chez les Juifs, la femme est lésé dans l’héritage. Et c’est pour cela que beaucoup de tribunaux se sont inspirés des règles islamique.