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Les Règles de l’Héritage I

La loi de l’héritage dans l’islam s’appuie sur la charia islamique qui prend en considération les différents cas des héritiers et leur diversité. Elle est flexible dans certains textes législatifs, mais pas tous. Il n’y a pas lieu d’ijtihad comme dans les textes qui déterminent la foi, l’éthique et le culte y compris ceux de l’héritage.
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Introduction à la science de l’héritage [Al-Fara-ïd]

– Les règles du droit successoral musulman –

Après un décès s’ouvre la succession de la personne décédée, ce qui implique la répartition de son héritage entre ses héritiers. En islam, le système juridique en matière de succession est consigné dans le Coran, et plus spécifiquement dans la sourate « Les femmes ». Il trouve donc sa source dans le droit divin qui fixe : l’étendue de la capacité de léguer par testament ; l’identité des héritiers ; la répartition des biens entre les héritiers.

Définition linguistique :

Il existe plusieurs appellations pour désigner la science de l’héritage.

  C’est la définition la plus utilisée, cette nomination la désigne au vue de son sujet qui est la répartition des parts [Fara-ïd]

  Al-Fara-ïd est le pluriel de Farida, qui signifie Al-Fard, wajib, obligatoire, justement proportionné, coupé et autres définitions dont l’idée générale est un territoire avec des signes et des frontières précises. Et c’est en considération de ces sens que les Savants ont nommé cette science, la science des Fara-ids au vu du fait qu’elle est la science de la répartition des parts exactes de l’héritage.                         

  Al-Tarikate qui est le pluriel de Tarika , signifiant la chose laissée. Les Savants optant pour cette appellation le font au vu du fait que c’est la science de la gestion du patrimoine laissé par le défunt.

  Al-Mawarith qui est le pluriel de Mirath, mot qui désigne l’héritage transmis. Les savants optant pour cette appellation le font au vu du fait que c’est la science des questions relatives à l’héritage.

Globalement ces trois appellations désignent la science régissant les conditions de succession, les droits des successeurs (légataires ou héritiers), ainsi que le calcul de leurs parts respectives.

En résumé :

  • Al-Fara-ïd : An-Nassib : La science de la réparation des parts.                        
  • Al-Tarikate : La science de la gestion du patrimoine.                                      
  • Al-Mawarith : La science de l’héritage.                                                                         

Le nom le plus utilisé est Al-Fara-ïd.

  • Al-Mawarith : l’héritage ;
  • Al-Mourath : l’hérité ; le défunt ayant laissé un héritage.
  • Al-Warith : l’héritier ; l’ayant-droit.

Notons également qu’Al-Warith est un des Noms d’Allah ta’ala, et qu’Al-Mourath ou Al-Mourith est celui qui à laisser un héritage.

Al-Mourath est l’appelation préferée des Savants du Maghreb, et Al-Mouwarith est l’appelation des Savants du Mashriq (Egype, Saudia…)

 Nous avons aussi une menace [Wa’id] de la part du Prophète -paix & salut d’Allah sur lui- : «Celui qui empêche un droit à l’héritage, Allah lui empêchera de même une part du Paradis.»

Les Savants de cette science sont nommés : Faradhi, Faridh, Faradh, Fardhi ainsi que

Al-Hayssoubi qui est l’élite, l’excellence des ses différents noms.

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Les Règles de l’Héritage II

La loi de l’héritage dans l’islam s’appuie sur la charia islamique qui prend en considération les différents cas des héritiers et leur diversité. Elle est flexible dans certains textes législatifs, mais pas tous. Il n’y a pas lieu d’ijtihad comme dans les textes qui déterminent la foi, l’éthique et le culte y compris ceux de l’héritage.

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